Présentation

Votre serviteur

Je m'intéresse à l'art sensuel à travers ses différentes productions artistiques.

PS : les illustrations des textes ou articles sont propriété de leur auteur et sont en général taggées de leur nom lorsque disponible. M'informer des corrections ou compléments éventuels et me signaler tout problème SVP.

Vous allez découvrir :

Mardi 14 mars 2 14 /03 /Mars 18:03

Marlène 4 – le donjon.  

 

La porte en chêne est lourdement ferrée d’énormes clous de fer brut de forge. Au-dessus de la poutre en granit qui la défend, la haute muraille grise se dessine dans le jour qui s’éteint.

 Les marches sont abruptes, glissantes et une sourde odeur de moisi me saisie à la gorge. Mes talons pointus claquent sur la pierre millénaire et lisse.

 Soudain je glisse, dérape, mes pieds s’envolent brusquement et mes mains ne peuvent amortir la chute : les liens de chanvre qui les entravent dans mon dos ne m’autorisent aucun secours. Je m’affale lourdement près des douves, sur le perron de la porte dérobée de la forteresse, ma longue robe de bure remonte jusqu’à mon ventre dans la chute et ma tête frappe fortement le bas de la porte massive.

 Sonnée, je gis là, les cuisses et tout  le reste à l’air, donnant aux quelques corbeaux présents le curieux spectacle de mon ventre nu, prolongé d’un pubis sensuellement bombé, parfaitement glabre et fendu comme une belle pêche bien mure. La position laisse deviner les dentelles écarlates de mes nymphes secrètes qui saillent hors de ma vulve écartelée par la chute. Quelques flocons de neige indiscrets s’abattent sur elles et fondent instantanément à leur contact brûlant. Je sursaute et tente de me redresser.

 La porte s’ouvre.

  Inutile de frapper plus, pour signaler ma présence, ma tête a fait le nécessaire et le bourreau m’attend. Je le sais.

 Mais qu’est ce que je fais ici ??!!!….

 Le bourreau est « une » bourreau, je le devine.

 Ma bouche à hauteur de ses pieds, je vois dépasser un long manteau de fourrure de loup qui doit être jeté sur ses épaules. Elle est chaussée de lourdes sandales de gros cuir sombre. Les orteils sont de type « grecs » avec les deux premières phalanges alignées sur le même plan. Les ongles sont minutieusement taillés en pointes et vernis de pourpre.

 Mes yeux remontent. Le mollet est galbé, musclé et s’enchâsse harmonieusement sur le genou rond et ferme. Mon menton  se redresse, le genou se prolonge par une cuisse très blanche, gironde voir un peu grasse mais interminable.

 Ma tête se redresse. Les deux cuisses se rejoignent au centre d’une fourche noire et très velue : le manteau est grand ouvert. Les poils sombres du pubis sont d’une extraordinaire longueur mais s’arrêtent nets au niveau de la vulve, comme si on avait voulu que le regard aille directement à l’essentiel : plus bas, d’immenses lèvres mauve sombre pendent largement, entrainées et distendues par deux lourds poids accrochés par un large anneau d’or pur sur chacune de leur extrémité.

 Mon cou se tend. Un ventre rond et puissant à la fois surmonte le tout et laisse apercevoir dans la perspective de contre-plongée dans laquelle je me trouve, deux énormes seins laiteux qui balancent lentement. Chacun des tétons est également transpercé d’un large anneau d’or prolongée d’une chaînette. Au bout du lien de métal, deux poids comparables aux précédents étirent outrageusement les larges aréoles brunes.

 Inutile de relever plus  mes cervicales, le masque de cuir fendu uniquement aux niveau des yeux, ne révèlent rien de l’identité du bourreau.

 Elle me ramasse d’une poigne ferme et me balance à l’intérieur comme un fétu de paille. Je m’écrase en piaillant au pied d’une immense croix de bois qui me barre la route. Tout prêt d’un immense cierge de cire brune, dont les  coulures rappellent les veines d’un immense sexe de géant

 Elle attrape mes pieds et y accroche d’autres attaches. J’entends alors un bruit de chaînes et de palans. Le crochet happe les liens de mes chevilles et la lourde machine se met en branle.

 Rapidement mes pieds sont emmenés vers le haut, mes fesses décollent, puis mon dos et vient le tour de ma tête : je suis pendu par les pieds dans le vide. Je gigote, tente de hurler, je ne vois plus rien, la robe de bure retombe sur ma tête qui en bloque la chute complète et découvre toute la nudité brute de mon corps. Mais une énorme claque sur les fesses me calme instantanément.

 J’ai signé. Il faut assumer.

 Deux poutres sont rapprochées latéralement de mes hanches et me serrent la taille, soulageant un peu la traction sur mes jambes. De nouveaux un bruit de chaîne. La traction sur mes pieds devient latérale au lieu de verticale, mes pieds, mes cuisses s’écartent, l’appui de mes hanches  sur les poutres devient plus ferme, mais l’écartement se prolonge ; je suis parti pour un grand écart maximal, la tête en bas. Heureusement que mon entraînement de danseuse n’est pas très loin ! Me voici complètement écartelée. Je sens l’air frais balayer mon sexe épilé et  distendu par la position, il s’insinue entre mes grandes  lèvres, caresses mes petites lèvres et plonge un peu dans ma vulve ouverte comme une bouche avide et carminée pour en ressortir en une caresse intime et aérienne. Au passage, mon anus se fronce et frissonne. De peur ? De jalousie ?

 Subitement une brûlure.

 On me brûle vive ! Une nouvelle brûlure me traverse le sexe, puis une autre et encore une autre !Il pleut de l’acide ?!! Les lueurs qui balancent sous la robe qui me recouvre me renseignent. De la cire chaude ! Cette garce me verse de la cire chaude sur le corps. Les gouttes brûlantes pleuvent maintenant avec intensité, tantôt sur un sein qui pend ou un téton dressé, tantôt sur mes grandes lèvres distendues ou mes fesses ouvertes. Mon cratère sans défense est épargné. Une goutte mieux orientée s’écrase sur mon clitoris et une convulsion me secoue. « « Pitié pas ça ! ». Une lourde baffe me traverse les fessiers de nouveau et je me mords les lèvres pour ne plus crier. Une autre goutte s’abat de nouveau sur mon entre-cuisse et une autre encore. Tout le haut de mon sexe est maintenant recouvert de cire brûlante qui refroidi lentement. Mon anneau brun subit à son tour le même sort et se contracte sous les assauts du liquide ardent, je gigote en tout sens, lèvres pincées en tentant d’échapper à ma punition.

 Mais j’ai signé.

 Au bout de plusieurs minutes, mon corps supplicié est recouvert d’une croûte de cire chaude et je ne me débats plus. La douleur a cédé le pas à une douce torpeur presque sensuelle. Mes tétons pointes plus que jamais, mon ventre entame des mouvements de vague à la recherche d’un contact. Je sens mon clitoris darder sa petite tète mauve et commander à mon vagin de sécréter ma liqueur d’amour.

 A ce moment je sens que l’on se rapproche de mon cratère en feu, resté intacte. Quelque chose de tiède s’y pose. S’y appuis et s’y enfonce lentement. La chose est large, très large. Les mouvements de rotation aident à la pénétration. Mes petites lèvres s’écartent démesurément et finissent par s’effacer devant le monstre qui les pourfendent dans une reptation lente mais continue.

 En quelques instants, le reste de l’immense cierge que j’avais aperçu tout à l’heure à mon arrivée, est intégralement avalé par mon ventre avide.

 Il finit par buter contre le col de mon utérus. Mon bourreau, soucieux du travail bien fait, ressort quelques peu  l’énorme godemiché et le replonge bien au fond de mon vagin béant afin de s’assurer d’une pénétration maximum. Rassurée, elle le lâche et s’écarte de moi pour revenir aussitôt. J’entends un bruit de flamme : elle allume le cierge ?!! Deux minutes plus tard, ma crainte est confirmée, la cire rendue liquide se met à dégouliner lentement et se répand sur mon entrejambe écartelé, coule sur mes grandes lèvres, déborde sur mon pubis lisse, se faufile au creux de mon nombril pour rebondir sur mon ventre et finir sa course visqueuse et tiède entre mes seins retournés.

 Vaincue, je ne bouge plus du tout. Je ne sens plus rien, même pas le froid qui mord mes pieds privés de sang par les liens de chanvre brut.

 Ma conscience s’étiole.

 « Elle est prête, Maître » s’exclame le bourreau !

 Mon supplice va maintenant vraiment commencer…     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Maxime - Publié dans : Récits érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

très bon texte vraiment !!! j'attends une suite avec beaucoup d'impatience !! encore bravo !!!

commentaire n° :1 posté par : carole le: 28/03/2006 à 14h56
Histoire très bien écrite !!!
commentaire n° :2 posté par : A quatre mains le: 11/04/2006 à 11h54
Trés joli texte ... En attente de la suite .. bises !
commentaire n° :3 posté par : Mademoiselle le: 28/04/2006 à 15h10

Très beau texte de situation joliment écrit. j'espère qu'il y a une suite. Pour ma part, je verrais bien des poids accrochés aux tétons, pour les tirer vers le bas, et un peu de flagellation.

commentaire n° :4 posté par : Alex 68 le: 07/12/2011 à 09h47

Vous avez de l'imagination !

Voulez vous écrire une variante ou une suite  ? !

réponse de : Maxime le: 18/12/2011 à 17h04

Partenaire

Images Aléatoires

  • IMG_1064-black1-HD.jpg
  • IMG_1038-black1-HD.jpg

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Images Aléatoires

  • IMG_1064-black1-HD.jpg
  • IMG_1038-black1-HD.jpg
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés